By Kevin Harrington

Abstract

In French, the use of the specific gender pronouns (il/elle) for all people and objects is a conventional, institutionalized reinforcement of the binary construct of gender that I argue is generationally repressive. While third-person singular pronouns such as "iel" have been adopted into colloquial speech, they are recent additions not formally recognized in tandem with English's use of the word "they."

In 1986, however, Anne Garréta, a French writer of experimental literature, attempted to destabilize gender as a construct within the French language. The resulting novel, Sphinx, describes the development of a romantic relationship between two characters whose genders are never revealed. This complication challenges the rules by obeying them: Garréta’s story is told entirely through the movement of her characters’ individual body parts.

This relatively simple concept leads to a struggle with the constrictions of the novel’s language that attempts to effectively represent the human psyche without giving gendered labels to its protagonists. It is a call to action of sorts, leaving readers with a reminder that, despite these maneuvers, every single noun in French is gendered.

This paper seeks to connect these metalinguistic constructions of gender within the history of French philosophy to their implications on the writing of Sphinx and, ultimately, their collective significance to the modern discussion of non-cisgender identity.

I want to express my thanks to Mercédès Baillargeon for her guidance and editing; this essay originated in her course “Gender and Sex in French Culture.”

Sphinx - La réfutation de Garréta à l'oppression grammaticale

Introduction

Dans une histoire genrée, confinée aux limites d'un descripteur binaire, peu d'exemples de l'établissement structurel du masculin et du féminin et en général la fusion des aspects socialisés du genre et du sexe, sont plus clairs que ceci de la langue. Les manières dont on se sert pour se décrire ont été restreintes à une liste particulière d'options jugées « correctes »; celles qui seraient respectées d'un point de vue social et juridique.

C'est particulièrement vrai de la langue française où les descripteurs singuliers de « il » et « elle » sont englobants et l'existence d'un troisième pronom comme « they » en anglais est entièrement remplacée dans le contexte par un sexe binaire objectif pour chaque nom individuel, un binaire qui favorisait historiquement les pronoms masculins. Ces contraintes linguistiques, qui existent à travers des cultures mondiales, ont joué un rôle important dans l'encadrement du développement de siècles de politique de genre, existant d’une manière qui fait paraître une binarité des genres arbitraire (Franceschina 72-78). Particulièrement en français, des contraintes linguistiques ont influencé une variété de dissidence représentée par plusieurs générations de la philosophie.

Commençant par la troisième vague de féminisme, l'inclusion progressive des personnages LGBTQ+ a conduit les activistes à remettre en question le traitement historique du genre et du sexe comme une seule et même chose juridiquement, socialement et grammaticalement. Anne Garréta, une écrivaine féministe devenue la première femme membre de l'Oulipo, s'est imposée comme la voix de cette exploration du genre avec son roman, Sphinx, de 1986 (Dorau 1). Un roman qui semble extravagant de prime abord il raconte l'histoire d'amour d'un étudiant en théologie français et blanc et d'un danseur noir américain d'une manière uniquement oulipienne, Garréta s'interdisant l'utilisation de tout descripteur faisant allusion aux noms et identités de genre de ces protagonistes, le premier simplement connu sous le nom de je et le second simplement appelé « A*** ». (Galmiche-Essue 75) Le résultat est la substitution d'une personne entière à des parties du corps qui juxtapose une belle prose et capture les réponses sensorielles détaillées de je avec des exemples de flux de conscience qui présentent plutôt la formule de Garréta comme une tâche de bourdonnement qui empêche je de s’exprimer à d'autres personnes pendant les moments plus lourds. Les obstacles qu'elle s'impose à elle-même sont l'aboutissement de nombreuses années de pensée rebelle de la théorie sociale française à l'égard de cette construction autoritaire de la vie humaine. Dans cet article, j'examinerai Sphinx d’Anne Garréta et comment son plaidoyer bruyant contre le genre linguistiquement construit s'inscrit dans la continuité d'un débat beaucoup plus large au sein de la société française.

La fusion culturelle du sexe et du genre

Le genre et le sexe étant deux notions distinctes qui se sont conjuguées au cours de l'histoire pour imposer une « catégorie sociale […] sur un corps sexué » (Scott 129) (Galmiche-Essue 75) avec des normes publiques spécifiques. De même que pour l'intégration de la religion et du gouvernement, l'influence absolue des forces sociales indigènes telles que la langue provient de son autorité universelle dans une culture qui peut être formée pour ignorer l'entité et le spectre sociologique unique qui compose le genre. Au fur et à mesure que la société progresse, les normes qui mettent en place ces forces évoluent mais certains exemples sont en position de dilemme où les supports universels de la culture sont remis en question pour leur incapacité à accompagner le changement.

Le roman de Garréta prend la langue française dont les descripteurs de genre sont limités au binaire masculin et féminin et cherche à empêcher ses protagonistes d'avoir un genre défini en son sein et ce, malgré la règle structurelle connue. Cette incertitude attire notre attention sur la manière dont nous connectons la sexualité à l'identité de genre en remettant en question la validité de cette connexion tout en gardant une apparence aussi stricte (Rye 537). Cependant, sa tentative de supprimer le genre de ses personnages ne l'a pas amenée à élaborer davantage l'ubiquité des pronoms binaires avec les parties du corps du couple je-A*** qui ne sont pas exemptées de ces constructions linguistiques malgré leurs identités vagues. Ainsi, il est très difficile pour Garréta d'employer des technicités qui évitent d'utiliser des attributions masculines ou féminines pour ses personnages, elle décrit je de manières telles que « Travelo en intellection, gigolo en énamorations » (Garréta 170). Les noms énoncés sont masculins et par conséquent éclairent l'identité possible de je. (Rye 533) D'autres personnages tels que Tiff sont plus explicitement sexués, un élément qui casse les règles imposées mais dans le contexte construit l'anticipation du lecteur sur les possibilités entourant l'énigme de l'auto-action entre les deux amants (Seigle 532; Lachapelle 136).

Elle utilise cette approche de l'ironie répétitive pour mettre l'accent sur le genre et le sexe en tant qu'entités distinctes qui ont leur propre spectre de descripteurs confinant d'une certaine manière les représentations conscientes du genre dans le roman à des objets et des parties tangibles et les indicateurs du moi tout entier au introspectif et existentiel; Garréta précise cette ligne quand elle décrie des corps entiers principalement sous le couvert de métaphores astucieuses et figuratives:

Ma première vision de A*** dut donc se résumer à l’observation [...] d’un ballet de corps [...] Dans cet indistinct tableau qu’à peine je regardai, quelque chose dut me frapper: un souterrain travail commença à s’opérer, creusement, percée de mine dans mon esprit après l’impact aveugle d’un fragment sur ma rétine. (Garréta 12.)

Telles descriptions de je forment une grande partie de l'intersection entre la verbosité et le romantisme qui établissent l'élément de passion et d'émotion qui crée une bonne image de l'amour inconditionnel et, par extension, un bon roman d'amour. Cependant, l'utilisation de ce type de langage contraint comme accent sur l'introspection et la psyché du protagoniste n'est qu'une seule facette du but de Garréta avec Sphinx car divers soliloques montrent une grande attention à l'ambiguïté du je avec un « air d'adolescence » (Garréta 68) juvénile qui l’entoure, d'autant plus que sa relation devient plus intime. Elle le décrit d’une manière tout aussi juvénile : « cette étrange intimité . . . n’était le signe ou l’effet d’aucune liaison d’ordre amoureux ou amical » (Garréta 75)

Cette naïveté fournit un masque et un contraste aux forces qui incitent à l'oppression au fil des générations. Comme le langage d'autres cas dans lesquels l'insubordination des personnes non binaires a été historiquement construit dans sa fondation par des forces absolues, tels que ceux concernant les sports pour les jeunes, les soins médicaux ainsi de certaines manières, la vie et la mort (Foucault 177-9). Ces formes d'influence concernent toutes, pour l'essentiel, le contrôle du corps. En conséquence, ils sont facteurs qui ont maximisés l'influence du sexe biologique d'un individu et imposent une perspective absolutiste sur son genre attribué et les fonctions sociales perçues; c'est la position classique à ce sujet au sein de l'école de pensée structuraliste en psychologie et, par conséquent, Garréta est forcée à utiliser une telle forme du maximalisme littéraire. On peut en déduire que, sans corps, il n'y a pas d'idée de genre auquel le pouvoir peut être confié.

Michel Foucault précise dans son Histoire de la sexualité de 1976 que presque toutes les formes de pouvoir seront contestées, attaquées et « tuées pour permettre à de nouveaux pouvoirs et à leurs idées de survivre et de porter l'évolution d'une population, provoquant un changement d'orientation vers la préservation de la souveraineté dans un grand nombre d'institutions qui contrôlent nos êtres vivants » (178). Le pouvoir lui-même est également décrit par Foucault tout au long de son hypothèse comme omniprésent et subjectif, quelque chose qui peut être récupéré par cette population. L'omniprésence du pouvoir et son poids sur le mouvement social est défendu par Garréta le plaçant en contraste direct avec les croyances traditionnelles sur les systèmes sociaux genrés qui ont influencé les penseurs du XXe siècle comme Foucault à analyser certaines institutions sociétales à l'origine des façons d'expressions personnelles qui deviennent obsolète à l'époque actuelle.

Ceux qui meurent sur l'échafaud sont devenus de plus en plus rares, à l'inverse de ceux qui meurent dans les guerres. Mais c'est pour les mêmes raisons que ceux-ci sont devenus plus nombreux et ceux-là plus rares. Dès lors que le pouvoir s'est donné pour fonction de gérer la vie, ce n'est pas la naissance de sentiments humanitaires, c'est la raison d'être du pouvoir et la logique de son exercice qui ont rendu de plus en plus difficile l'application de la peine de mort. (Foucault 181)

Foucault constate que les souverains ont trouvé de l'utilité dans la suppression de soi; identités dites représentatives de ses adversaires. Cela, explique-t-il, a affecté la croissance sociale de manière intersectionnelle, de nombreuses facettes de la vie étant soumises aux interprétations qui en résultent, permettant la consolidation d'une identité dominante et d'une identité soumise, la ligne entre elles existant le plus clairement dans le genre.

Ces opportunités de préjugés culturels et sociétaux sont généralement des concepts que l'on peut dire que la langue a essayé d'éviter, étant un moyen d'expression de soi. Cependant, Foucault et Garréta soulignent qu'il existe une opportunité construite dans son ubiquité de contrôle pour consacrer l'institution du genre dans la même main que le sexe biologique pour préserver le pouvoir masculin; ce dernier s'attaque à cette rhétorique en changeant le terrain de jeu pour y soumettre à la place l'entité définie du genre en français.

La contradiction du binarisme

La dichotomie satirique associée au roman de Garréta est la méthode focale de sa rhétorique consistant contre le genre grammatical, en exploitant la domination du binarisme en français, un concept qui a été imposé par une intimidation silencieuse et structurelle. Pour s'appuyer sur les fondements du pouvoir, le binarisme est un produit des interprétations erronées du genre obscurci par une standardisation progressive de la masculinité en tant que privilège.

Simone de Beauvoir parle, dans Le Deuxième Sexe, de la façon dont les hommes font un effort accablant pour appliquer des caractérisations aux femmes comme un moindre ou un « autre » (Beauvoir 12-13). Ceux-ci incluent les rôles de soumission tenus par les femmes et d'autres qui sont identifiés comme dépourvus des éléments souhaitables de la masculinité dominante et souveraine. À la suite des tentatives des hommes d'imposer une classification à ceux qui ne sont pas des hommes sont nées les manières dont les hommes utilisent pour se caractériser, pour fusionner les entités de genre et de sexe comme un moyen de prendre le pouvoir sur les formes d'identité subjuguées:

Et en vérité il suffit de se promener les yeux ouverts pour constater que l'humanité se partage en deux catégories d'individus dont les vêtements, le visage, le corps, les sourires, la démarche, les intérêts. Les occupations sont manifestement différentes: peut-être ces différences sont- elles superficielles, peut-être sont-elles destinées à disparaître. Ce qui est certain c'est que pour l'instant elles existent avec une éclatante évidence (Beauvoir 13).

L'utilisation d’une seule partie d'un tout, bien qu'adhérant toujours à un binaire, échappe à la classification de l'apparence, de la profession, du passe-temps et autres d'où naît le poids de l'insubordination, ce qui permet un élément d'ambiguïté comme « le chat Schrödinger » dans ses traits masculins applicables aux personnages se connectant au motif de l'androgynie du Sphinx égyptien. Tout supprimait la dichotomie masculin-féminin à laquelle la dynamique du pouvoir peut être appliquée à leur relation intime, pour présenter une vision du sexe qui est égale et met l'accent sur le couple je-A*** en tant que parties l'un de l'autre: « Mon sort en était venu à m'indifférer. [...] Les circonstances violaient mollement mon consentement et je n'en souffrais ni n'en jouissais [...J. J'acquiesçais à ce qui se présentait sans que j'eusse jamais travaillé à le rendre possible. » (Garreta 57)

Foucault et Beauvoir impliquaient et dans Sphinx, Garréta manifestait, qu’il viendra un moment où les choses qui nous ont été données - les institutions du langage, sexualité et gouvernance ne suffiront plus à créer une définition de qui nous sommes; subjectivement que l'institution actuelle du langage deviendra obsolète.

L'Oulipo, un collectif d'auteurs majoritairement français qui appliquent des formes de contrainte à leurs œuvres, a fourni une plateforme dans laquelle les entités sexuées et les institutions obsolètes peuvent être interpellées et entrer dans le débat public (Dorau 1). En étant la première femme à en devenir membre, la publication de Sphinx fait par coïncidence de Garréta la première auteure oulipienne à utiliser son écriture contrainte comme outil de commentaire social.

Cette dimension politique est revendiquée par Anne Garréta elle-même, pour qui un roman est avant tout « un instrument de pensée », ce dernier étant fait « pour ouvrir une question, pour la jouer. » (Vivero-Garcia 92; cité dans Galmiche-Essue 75). L’oppression structurelle aux autres interprétations d'identité comme le binarisme est présente dans le français plus que dans les autres langues car il exprime une nécessité pour un sujet de se conformer à l'une des deux descriptions pronominales; une béquille institutionnalisée pour préserver les interprétations bibliques du genre.

L’animation d'expérience non-binaire

Anne Garréta, en tant que femme cisgenre, est dans une position difficile pour saisir l'essence des luttes quotidiennes d'un point de vue neutre. C'est dans Sphinx qu'elle fait du genre un aspect vague du langage et donc de la vie. La nature susmentionnée du texte qui implique un certain type de restriction imposée à l'œuvre, permet aux opinions personnelles de Garréta de s'imposer. Elle réanime les enjeux de l'Oulipo comme source d'espoir pour la libération linguistique des francophones non-binaires tout en préservant l'anonymat d'une perspective sexuée, qui exprime la solidarité avec la lutte prééminente des personnes non genrées en 1986. La voix de je devient pour elle un mégaphone pour attirer l'attention sur les bévues de l'état d'individualisme qui en résulte pour les personnes queer en France parlant parfois comme si le roman était son propre journal, rompant de manière habilement déguisée le quatrième mur: « L’éclectisme de mon caractère me poussait à négliger les différences et à transgresser les exclusions. J’entrais indifféremment dans les boîtes hétéros et les boîtes homos, mâles ou femelles » (Garréta 67).

Dans la citation ci-dessus je explique que sa personnalité peut l'amener à désobéir aux rôles de genre pour le simple plaisir de le faire. Ces niches d'honnêteté brutale dans la personnalité du narrateur sont un appel aux lecteurs qui peuvent ne pas être affectés par l'évolution discriminatoire du genre grammatical, que les transgressions sociales et artistiques sont nécessaires pour faire évoluer des constructions stoïques telles que le langage.

La narration autodiégétique, conditionnée par la nature même de la contrainte du roman, engendre la dissimulation du genre de « je ». Par contre, cette catégorie de narrative permet à l'auteure d'établir une intimité, une complicité entre le lecteur et le narrateur qui se livre à différentes réflexions philosophiques et confidences. (Lachapelle 136) Un élément central pour exécuter cet exploit est qu'il n'y a pas de fermeture à la possibilité que le couple je-A*** soit vraiment un couple agenré ce qui laisse ouverte la possibilité pour eux d'être hétérosexuels ou homosexuels, pour brouiller à nouveau la frontière entre fiction et manifeste, en posant des questions narratifs mais aussi philosophique : « Comment me voyez-vous, d'ailleurs ?? » (Garréta 73)

Réfléchissant à nouveau sur sa frustration quant à l'objectivité du style de parole de je, Garréta écrit de nombreuses gaffes et défauts dans l'histoire en ce qui concerne le style de communication de son narrateur tout en posant cette question, avec des divagations telles que: « Entre jambes croisées et sexes mélangés, je ne savais plus comment distinguer quoi que ce soit. » (Garréta 55).

Garréta a su mettre en lumière les luttes quotidiennes des personnes non-binaires dans son roman en utilisant un aspect vague du langage et à donner une voix à cette communauté. Ces défis auxquels elle est confrontée font évidemment partie du processus et accentuent l'approche du genre dans le roman, défis qui reflètent des années de mécontentement croissant à l'égard de l'héritage grammatical.

Conclusion

En conclusion, le roman oulipien Sphinx d’Anne Garréta est un exemple parfait d'une telle exploration du genre où elle crée un monde introspectif unique qui substitue l'expression d’identité sexuelle donné à des parties du corps, pour briser ainsi les stéréotypes de genre. La langue française a informé, et informe toujours, une multitude de politiques de genre en raison de ses contraintes genrées prédéfinies. Ces règles ont restreint les façons de vivre et les formes de désir à une liste particulière d'options « correctes », acceptées dans le contexte traditionnel. En conséquence, les aspects socialisés du genre et du sexe ont été fusionnés renforçant ainsi l'identification traditionnelle du genre et du sexe comme une seule et même chose. Dans l'ensemble, les changements sociaux, politiques et juridiques doivent conduire à l'évolution de la langue, qui doit progresser pour répondre aux besoins d'un monde en constante évolution et ils sont devenus un élément de la vie omniprésente que Garréta, ainsi que ses prédécesseurs dans le domaine francophone de la théorie sociale, a exploré efficacement.

Bibliographie

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  • Garcia, Vivero and Maria Dolores. « Humour, engagement et creation litteraire chez Anne Garréta ». Women in French Studies, vol. 19, 2011, pp. 85-93.

Biographical Statement - Kevin Harrington

Kevin Harrington is an undergraduate student of French at the University of Massachusetts Lowell, pursuing minors in business and education. His research interests include global cultural and political studies, linguistics, and modern philosophy. When not at work, Harrington enjoys spending time in the company of friends, family, and animals, especially his dog, Murray.